29 junio 2023

G. Orwell: Bien o mal escrito. ¿Eso es todo?


 Oscar Wilde affirme, dans la préface de Dorian Gray, que « l’appellation de livre moral ou immoral ne répond à rien. Un livre est bien ou mal écrit. Et c’est tout ».

 Orwell, quant à lui, ne partageait pas ce jugement. Ce que nous demandons avant tout à un mur, c’est qu’il tienne debout. S’il tient debout, c’est un bon mur, et savoir à quoi il sert est une tout autre question. Et pourtant, le meilleur mur du monde mérite d’être abattu s’il entoure un camp de concentration. De même, il devrait être possible de dire : « Voici un bon livre, ou un bon tableau, et il devrait être brûlé en public par le bourreau. » Si l’on ne peut pas dire cela, au moins en imagination, on ne tient pas compte du fait qu’un artiste est aussi un citoyen et un être humain (16)

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(16). George Orwell. L’immunité artistique : quelques notes sur Salvador Dali » [1944], in Tels, tels étaient nos plaisirs, et autre essais (1944-1949), trad. Anne Krief, Bernard Pecheur et Jaime Semprun, Paris, Éditions de l’Encyclopédie des nuisances / Ivrea, 2005, p. 15


No lo traduzco, Google lo hace estupendamente.

Tomado de : 

Olivier Rey. Ce que ne peut pas la littérature. Cahiers Simone Weil, 2019, Simone Weil et la littérature,XLII (3), pp.261-275. ffhalshs-02914432f